dimanche 13 décembre 2009

Le vicieux ferrailleur, le sombrero de Pedro et Dunn…

Nous nous levons tranquillement dans notre spacieuse demeure de bord d’autoroute et c’est avec un « succulent » déjeuner continental derrière la cravate que nous prenons la route en direction de notre charmante destination mexicaine, soit « South of the boarder »… Nous quittons la chambre 115 sans oublier de saluer au passage notre ami Patel, le petit indien de 65 ans aux problèmes cardiaques… Il était si charmant qu’on lui aurait bien cloné notre carte d’assurance-maladie afin de le ramener avec nous et ainsi soigner son petit cœur sur le bras de vos impôts…

Nous commençons ainsi notre journée en prenant la 301 au son de Daniel Bélanger pour y croiser la succulente Crocketville ainsi que la ville fantôme de Bamberg… vraiment nous y avons mangé notre sandwich (et oui encore) dans le stationnement d’un motel brûlé/abandonné sans y voir âme qui vive. Fait amusant, nous avons découvert que dans cette ville « lively » (hum hum), un resto avait au menu des bogo… (pauvre personne qui a fait la marquise ce jour-là, ça sent le problème de surdité… on dit un pogo, pas un bogo…)! Surprenant!

Nous faisons ensuite un petit arrêt chez le ferrailleur Jerry Watfords à Darlington en Caroline du Sud.

Vraiment ce Jerry avait un petit quelque chose a) de pas net net et b) de vicieux… Après avoir refusé son invitation dans son bureau décoré de poussière, de vieilles cartes d’affaires et de pré-fini, nous dégarpissons en faisant crisser nos pneus (ou presque…)!

Nous roulons ensuite vers notre bel objectif à saveur de fajitas… Vraiment South of the boarder nous aura charmées avec ses néons, ses mexicains partout, son restaurant en forme de sombrero géant, ses magasins de cochonneries déserts, son parc d’attractions inanimé, son chien saucisse immense, ses feux d’artifices et son motel désert au design douteux.

Vraiment du bonheur piquanté sous un ciel de feu! Gracias señor Pedro, comment résister à tant de sombreros et de bon goût!!! J’adore!

Nous roulons ensuite jusqu’à Dunn (c’est si drôle, on peut utiliser ce petit nom comme diminutif de ce succulent mot qu’est doudoune…) pour y jeter notre dévolu sur la chambre 107 du Super 8 Motel… En espérant qu’il y aura des gaufres pour le déjeuner continental… Vivement demain!

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