mardi 15 décembre 2009

Le bilan…

Sortez vos plus beaux habits, tambours, trompettes et fusils à confettis, et oui, les 2 blondes sont bel et bien de retour dans le confort (et la neige) de cette belle province! Un bilan (pourquoi pas) s’impose après un dernier strech de route dans les méandres américains et ce, après ce retour au pays dans le bonheur et la joie des « sympathiques » douanes canadiennes.

C’est finalement après 10 978 km derrière la cravate que nous rentrons dans le confort de nos maisons respectives et que nous y déposons nos 54 sacs bourrés de nos 472 achats de choses quelconques (passant du papier peint au chapeau de cowboy, aux moustaches et autres trucs des plus utiles…)

Au cours de ces 5 semaines passées en sol américain, nous avons fait la rencontre de 3 aigles à tête blanche, de 2453 bêtes écrapoues dans un état plus que lamentable, de 25 123 églises américaines (et de leurs sublimes pensées du jours…toujours des perles de bon goût), d’un vieux pédo (Jerry le ferrailleur), d’un homme à perruque (Mark), d’un militaire à l’aigle tatoué sur le cœur (Nick), de 726 cowboys à moustaches, de 122 femmes aux coupes de cheveux douteuses, de 18 765 trucks, de tellement de Family Dollar et de Dollar Général que nous avons cessé de compter, d’un taxidermiste dépeçant une drôle de bête, d’aucun clown et de tant de gentilles personnes rencontrées par le plus charmant des hasards!

C’est donc après avoir posé nos bagages dans 26 motels à la propreté variable, traversé 17 états aux panamas ruraux et sublimes, mangé 25 sandwich aux jambon (avec des croûtes), traversé plus de 87 ponts et titillé les oiseaux américains que nous revenons pour célébrer le Christ (on se rappellera que Stan nous a converti à la Chapelle mobile de Brunswick…) avec nos proches et ainsi se bourrer la face de tourtières et de ragoût de pattes…

C’est donc le cœur léger que nous sommes de retour après tant de plaisir sur les routes et surtout après plus de 3765 fous rires (et tant de beaux moments) partagés au fil des 5 dernières semaines. Nous en profiterons ainsi pour mettre nos charmantes bottes d’hiver pour aller jouer dans la neige et porter nos chemises à carreaux achetées au Mississippi (!) pour aller giguer quelques instants avec tous nos amis d’Hochelaga et/ou de Drummondville!!! Hi ha!!!

lundi 14 décembre 2009

La neige, le froid et le retour…

On se lève dans le froid de cette Caroline du Sud et on repart sur les routes vers la maison… Nous sommes encore loin, mais cette température nous rappelle vaguement celle du Québec… dur retour à la réalité…

Nous n’en faisons pas grand cas, nous décidons que notre retour se fera dans la joie et l’allégresse! Nous traversons ensuite tous ces états à la population joviale et heureuse… La Caroline du Sud, la Virginie (et non, nous n’avons « malheureusement » pas croisé cette bonne vieille Chantale Fontaine), la Virginie Occidentale, le Maryland (pendant 3 minutes 45), la Pennsylvanie et l’État de New York…

Durant ce long périple, nous avons croisé un bazar où on pouvait acheter des moustaches et des barbes de cheveux humains (!), un homme qui connaissait très bien ses couleurs complémentaires (un kit de jogging dans les teintes d’un jaune et d’un mauve si franc que nous en avons pratiquement été éblouies, sublime!), la ville de Culpeper (à prononcer tout haut et ensuite rire allègrement…ou pas, c’est selon son âge mental), bon nombre de hillbilly dans leurs roulottes perdus dans les montagnes de la Virginie, le plus beau coucher de soleil de tout l’univers (dans les montagnes de l’ouest de la Virginie) et beaucoup de neige (déception…).

Nous avons également posé nos petits bagages dans les méandres de Lexington (et oui encore une fois dans une chambre à la propreté douteuse avec comme seul employé cet homme de petite taille qui y travaillait jour et nuit… c’est peut-être pour ça que c’était pas propre propre, il fallait qu’il s’occupe aussi du ménage…), dans le froid et la neige de Carlisle (Pennsylvanie) et surtout dans le luxe et le confort de Syracuse (spa, piscine, draps propres, douillette fluffé… la cerise sur le sundae quoi!).

Tel les couples aux chandails pareils, nous faisons l’achat de lunettes identiques et nous nous baladons sourire aux lèvres à travers ces Appalaches aux panamas ahurissants! Des jumelles que nous criaient tous nos fans américains (!)…

Durant tout ce trajet, nous avons découvert la ville de Bluegrass, que les hillbilly n’ont pas tous le luxe d’avoir un dentier, que les routes sinueuses (dans les montagnes de la Virginie) ça peut donner mal au cœur, que les américains sont plus que prudents / un peu innocents (avant d’entrer dans les tunnels, il y a des pancartes « remove sunglasses », ah oui vraiment…), que la pluie verglassante ça fait peur à nos voisins du sud (nous avons parcouru une distance de 350 km en 8 heures d’autoroute tellement il y avait d’accidents et de conducteurs apeurés), qu’être adolescent en Pennsylvanie, c’est ingrat (comme partout ailleurs probablement), que les habits de Shériff de la Virgine sont de si mauvais goût qu’ils sont dignes de gagner une contravention remise par Jean Airoldi, que se ronger les ongles en écoutant le football au restaurant et en crachant ses rognures par terre, c’est carrément dégoutant et que l’hiver c’est chiant… Mais le plus intéressant dans tout ça reste clairement notre apprentissage du « comment se laver les mains adéquatement », gracieuseté d’un gaz bar quelconque dans un bled perdu de la Virginie… Fascinant!

Ce matin, on prendra un spa, on fera quelques longueurs et on se ira se bourrer la face de petites patates et de bacon en ne pensant pas à l’hiver…Juste avant de revenir à la maison… C’est François Parenteau qui disait « Partir pour mieux revenir », on souhaite qu’il ait raison…

dimanche 13 décembre 2009

Le vicieux ferrailleur, le sombrero de Pedro et Dunn…

Nous nous levons tranquillement dans notre spacieuse demeure de bord d’autoroute et c’est avec un « succulent » déjeuner continental derrière la cravate que nous prenons la route en direction de notre charmante destination mexicaine, soit « South of the boarder »… Nous quittons la chambre 115 sans oublier de saluer au passage notre ami Patel, le petit indien de 65 ans aux problèmes cardiaques… Il était si charmant qu’on lui aurait bien cloné notre carte d’assurance-maladie afin de le ramener avec nous et ainsi soigner son petit cœur sur le bras de vos impôts…

Nous commençons ainsi notre journée en prenant la 301 au son de Daniel Bélanger pour y croiser la succulente Crocketville ainsi que la ville fantôme de Bamberg… vraiment nous y avons mangé notre sandwich (et oui encore) dans le stationnement d’un motel brûlé/abandonné sans y voir âme qui vive. Fait amusant, nous avons découvert que dans cette ville « lively » (hum hum), un resto avait au menu des bogo… (pauvre personne qui a fait la marquise ce jour-là, ça sent le problème de surdité… on dit un pogo, pas un bogo…)! Surprenant!

Nous faisons ensuite un petit arrêt chez le ferrailleur Jerry Watfords à Darlington en Caroline du Sud.

Vraiment ce Jerry avait un petit quelque chose a) de pas net net et b) de vicieux… Après avoir refusé son invitation dans son bureau décoré de poussière, de vieilles cartes d’affaires et de pré-fini, nous dégarpissons en faisant crisser nos pneus (ou presque…)!

Nous roulons ensuite vers notre bel objectif à saveur de fajitas… Vraiment South of the boarder nous aura charmées avec ses néons, ses mexicains partout, son restaurant en forme de sombrero géant, ses magasins de cochonneries déserts, son parc d’attractions inanimé, son chien saucisse immense, ses feux d’artifices et son motel désert au design douteux.

Vraiment du bonheur piquanté sous un ciel de feu! Gracias señor Pedro, comment résister à tant de sombreros et de bon goût!!! J’adore!

Nous roulons ensuite jusqu’à Dunn (c’est si drôle, on peut utiliser ce petit nom comme diminutif de ce succulent mot qu’est doudoune…) pour y jeter notre dévolu sur la chambre 107 du Super 8 Motel… En espérant qu’il y aura des gaufres pour le déjeuner continental… Vivement demain!

Le salut selon Stan, prières et dernier excès de tropicalisme…


Charmant début de journée à aller effrayer les mouettes sur la plage et surtout à se balader au gré de ce charmant lever de soleil gracieuseté de la jolie Daytona beach... Nous filons ensuite en suivant la côte et l’océan… Nous roulons un petit moment directement sur la plage, apercevant même notre premier soundman/radarman de cochonneries métalliques (vraiment je pensais que c’en était terminé de ce hobbé/job inutile et peu lucratif… mais faut croire que c’est encore au goût du jour dans le grand Daytona, va comprendre pourquoi?). Nous décidons de reprendre la route au moment où ça commençait légèrement à caler dans le sable… pas question d’appeler Richard pour qu’il vienne une 2e fois à notre rescousse… Oh que non!

Sur la route, nous croisons ensuite bon nombre de pêcheurs qui viennent taquiner le poisson américain! Tiens, tiens, voilà une excellente raison de sortir nos succulentes casquettes à 6 dimensions à l’effigie d’un poisson et d’un canard… Vraiment « magnifique », je n’ai aucune idée de qui a eu la brillante idée d’une telle merveille, mais vraiment, ça sent le prix Nobel jusque dans le fin fond de la Floride…

Sinon il est à souligner qu’aujourd’hui était la journée des boites à malle étranges, vraiment il doit être drôle (un peu tout de même) pour le facteur de glisser toutes ces factures et autres circulaires dans la bouche d’un loup de mer, dans celle d’un dauphin, dans le ventre de Donald Duck, dans le bec d’un pélican, dans la gueule d’une vache, dans une vague géante avec des surfeurs dessus, dans le petit museau d’un autre dauphin cheapo, dans la bouche d’un hippocampe et dans celle d’une tortue…

Nous avons également fait un petit arrêt à Yulee (ça sonne tellement joyeux comme nom de ville… si proche de Youppi… oui oui, cette grosse chose orange qu’on appelle une mascotte de bon goût) pour y rencontrer la femme la plus détestable de toute la Floride, une madame pas aimable du tout à la Friperie Barnabus… Elle devait avoir 78 ans, beaucoup de vieilles frustrations refoulées, pas bien bien du plaisir et environ une dent et demi…

Nous continuons ensuite sur les routes pluvieuses et croisons 3 autos dans les fossés en moins de temps qu’il n’en faut pour crier « grosse grosse pluie », apercevons le parking d’un certain Ricky (!), saluons un beau jeune homme bronzé qui nous dit en français « je vous aime » (je t’aime aussi! Pourquoi pas une romance à l’américaine avant de terminer ces magnifiques vacances?) et nous ne faisons pas le plein dans une certaine station d’essence qui annonçait clairement ses couleurs… « El cheapo », c’était le nom de la dite station… me semble que le message est clair!

Nous avons même droit à une cerise sur le sundae de notre exaltante journée. À notre arrivée en Georgie, il nous semblait grand temps de s’arrêter pour cueillir quelques infos sur ces Chapelle Mobile présentes dans plusieurs états américains et dans plusieurs pays (3 en Russie et une en Zambie…fascinant!). C’est littéralement le gros lot qui nous attendait dans le fin fond de ce truck stop de Brunswick. Nous y faisons ainsi la religieuse rencontre de Stan Mattick, pasteur bénévole qui vit à Talahassee et qui vient passer 3 jours par mois à la Chapelle pour aider les âmes truckeuses en peine! Il nous raconte comment il en est venu à « bénévoler » pour l’organisation Transport for Christ. Très intéressant tout ça jusqu’au moment où il nous demande de lui raconter notre chemin parcouru main dans la main avec Dieu…Ouf, c’est là que ça s’est légèrement compliqué… Disons que ma foi en son Dieu étant inexistante et que la sienne étant disons… omniprésente et oh combien intense, nous étions pour le moins inconciliables sur l’aspect religieux de la chose… Mais c’était mal connaître pasteur Stan que de penser qu’il ne tenterait pas par tous les moyens bibliques de nos convertir. Il nous sorti donc sa propre Bible (plaquée or) et il se mit à nous lire 36 versets afin de nous convertir… Je hochais gentiment et candidement de la tête jusqu’au moment où il nous demanda de prier avec lui afin d’accueillir Dieu en nous afin d’être libéré et d’obtenir enfin notre salut… C’en était trop… Bref nous avons été poli et l’avons gentiment remercié de son temps et nous sommes parties… sans le salut éternel et sans la foi…

La suggestion de Stan, m’acheter une Bible au pc et prier afin de recevoir le salut éternel et de pouvoir mourir en paix…Wow, ça va faire les menaces de l’enfer et tous ces autres subterfuges religieux… Au revoir Stan et merci quand même!

Nous terminons la journée (sans Dieu et sans salut, désolé Stan…) dans notre chambre à la propreté douteuse du Scottish Inn de Savannah en Georgie et demain nous continuerons notre route vers le grand nord… Destination, les mexicains de South of the Boarder dans cet antre du kitsch et du sombrero, nous sommes énervées juste à y penser! Arriva!!!

jeudi 10 décembre 2009

Marché aux puces, sueur et voix de cigarette!


Dernière petite baignade avec les coquillages avant notre grand départ pour le nord… Nous en profitons pour faire quelques charmantes photos classiques de nous sur la plage… toujours un classique de bon goût…

Nous quittons ensuite notre coquette maison pour une virée au délicieux marché aux puces de Fort Lauderdale. Une escapade en Floride ne serait pas complète sans une petite escale dans cet antre du chic et du bling-bling à bas prix… Nous y faisons quelques charmantes rencontres tout en suant à grosses gouttes sous ce soleil de plomb et ces 31 degrés (on a la face comme des « forçures » dixit LBH)…

Tout d’abord, disons que le charmant Léo et ses 83 printemps aura su nous divertir en nous parlant de ses nombreuses conquêtes féminines (satisfaction garantie ou argent remis selon ses dires…) et que la charmante Hélène de Victoriaville nous a littéralement charmer avec sa peau de pêche, ses cheveux bleachés et son petit look funky malgré ses 73 années au compteur!

C’est sans oublier le rigolo Constantino qui nous a fait le coup des excellentes lunettes-déguisement et ce, juste avant de m’étouffer littéralement avec son gros câlin (!), non mais quel farceur ce vieux Grec, drôle comme on les aime!

Pour le reste de la journée, nous roulons jusqu’à Daytona beach (non nous n’avons pas acheté de délicieux chandails de course d’auto/ moto ou pire encore, des t-shirts de plage cheapettes…) en faisant un petit stop à Titusville (!) pour constater que la femme au comptoir de la station-service avait la même voix que France Castel/Claude Blanchard!

Demain on poursuit notre route et on fonce tout droit vers les campagnes de la Georgie! Plus qu’une semaine au compteur… Nous profiterons donc à fond de cette chaleur et de tout ce beau plaisir!!!

mercredi 9 décembre 2009

Bonheur tropical, piercing et teint de homard…

C’est finalement sous un soleil de plomb et sous un ciel bleu parfait que nous décidons finalement de rester une journée de plus dans le charmant Hollywood… Seul petit bémol à notre journée ensablée, il faut déménager nos pénates du Marine Villas à un autre endroit… Nous jetons donc notre dévolu sur le « charmant » Villa Europa Hotel, correct, mais sans plus et surtout il est primordial de mentionner que cet endroit n’avait absolument rien d’européen ou encore même d’une quelconque villa… Mais à défaut d’être european style, notre nouveau nid douillet nous offrait les interurbains gratis…eille des appels au Québec sur le dos des snowbirds…La Florida, tu nous gâtes!!!

Donc nous installons notre attirail dans la chambre 303 et nous enfilons ensuite notre coquette tenue de plage (casque de bain en moins) pour aller se faire dorer la couenne sous ce chaud soleil à faire suer même de jolis poissons tropicaux…

Nous nous endormons ainsi au soleil sans crème solaire (oh oui, de vraies débutantes qui veulent avoir un beau bronzage…). Résultat : facile de s’imaginer le corps en entier d’un rouge vif et c’est sans parler de nos visages si écarlates qu’on aurait cru 2 charmants homards se baladant sur le boardwalk… eille quand même les peaux de cuir te regardent de travers avec ton beau tan de championne, y’a pas à dire, l’utilisation d’une crème solaire n’aurait pas été un luxe…

Rencontrés dans notre quartier à saveur québécoise, Jean-Paul et Jocelyne de Trois-Rivières (smattes comme tout, ils nous prêtent même une chaise pour la journée), une pieuvre (!), de la poutine (…) ainsi que le clou de la journée, un charmant octogénaire avec un piercing au menton, une peau de cuir, un sein percé et un excellent chandail sur lequel on pouvait lire « Si t’aimes pas ma cuisine, retourne chez ta mère »… Non mais tout de même, faut le faire, avoir près de 80 ans et porter un chandail d’aussi bon goût et c est sans parler de son bling-bling sur son sein gauche… Vraiment, ça sentait le winner de catégorie mondiale…

Pour le reste de la journée, le désir de prendre un gros cocktail funky se fait sentir, on se fait donc un bon (et oh combien fort) rhum and coke (à la Joe…) et on se fait une super bouffe (un kraft dinner chic…) à apprécier sur notre terrasse européenne! Nous nous baladons ensuite sur le boardwalk et dansons quelques instants au son du Nat Kaye Orchestra au Hollywood Theater (tant de charmants couples sur leur 36 pour se faire swingner la jupette et les shorts fleuries, vraiment très chouette comme moment). Nous terminons le tout par une crème glacée chocolatement satisfaisante et magnifiquement délicieuse pour refroidir nos corps tant coup de soleillés…

Demain on repart finalement sur les routes et on quitte les plages ensoleillées et le chaud soleil du sud pour remonter vers le nord…grrrrrrrr Pas grave, on a un tan d’enfer!!!

mardi 8 décembre 2009

Vélo, cornet et petites tresses…

Petit matin tranquille au bord de l’océan… Courte balade sur le boardwalk et on en profite pour se faire griller sous le chaud soleil hollywoodien, question de se faire un beau tan…

On se loue un vélo et on se balade sur la plage et dans les ruelles de notre quartier pour y découvrir que dans certains endroits, ils ont la télé en français (ah le marketing viral de ces Québécois exilés dans le sud…) et que les tresses collées sur la tête (style République dominicaine 1992), ça fait pas bien à tout le monde...

Autre fait « marquant », après les frites déguisées en cowboy, la Floride nous gâte en nous offrant cette fois-ci un cornet géant à grosses lunettes fumées déguisé façon tropicale… Vraiment, ça sent la crème glacée à la noix de coco et le bon goût jusque dans notre charmant appartement du Marine Villas…

Pour le reste de la journée, nous profitons de ce dernier temps d’arrêt avant notre retour pour flâner un peu et se faire du BBQ… Pas trop réussi que ce souper, nous irions même jusqu’à dire que c’était un flop monumental… sauf pour la viande…

Pas grave, ça pourrait être pire… On se prépare donc pour le grand retour des 2 blondes sur les routes de l’Amérique profonde! On the road again comme dirait l’adage!